Sculpteur amateur, Gérard BRESSON a commencé sa carrière professionnelle comme Chirurgien-Dentiste. Attaché à la faculté de Paris 7, il fait partie d’un groupe de recherche, et dans ce cadre, illustre pendant plus de 20 ans des publications médicales et paramédicales.
Le dessin et la peinture l’accompagnent jusqu’à ce qu’il découvre dans l’atelier de Juan Carlos Carrillo à Châlons-en-Champagne : la sculpture en 1997.
Très rapidement il participe à des manifestations artistiques :
Il obtient le Prix d’excellence au Festival International de Sculpture sur neige de Québec en 2004.
Suivent sa participation en 2005 et 2006 au Salon des Indépendants à Paris, puis 4 sélections au Salon des Artistes Français en 2005, 2006, 2009, 2012.
Libéré de ses activités professionnelles, il s’installe en Auvergne où il rejoint » Les Artistes d’Auvergne » et l’atelier des peintres du Cendre.
Il expose en indépendants à différents salons :
2008 Grand Prix du Salon International de Haute-Loire au Puy en Velay
2010 Prix de la ville de lermont-Ferrand au Salon des Artistes d’Auvergne
2010 Grand Prix du salon et Médaille d’Or du public à Rive-de-Gier
2011 Médaillé d’Or ( sculpture) au 24ème Carrefour des Arts de Chamalières
2012 Prix de Sculpture et Prix du Public à l’Hivernal de Lyon,
Médaillé d’Or au 30ème salon du Val du Cher, à Saint Victor
Lauréat au Carrefour des Arts à thème à Chamalières
Prix du Public au Salon International d’Hyères dans le Var
Médaillé d’or et grand prix du public à Rive-de-Gier dans le Rhône
Il sera Invité d’Honneur dans de nombreuses expositions :
2009 Au salon des armées du Sud-Est à Thiers,
à l’exposition des Artistes d’Auvergne à Clermont-Ferrand
2011 22ème salon des Artistes Chamalièrois,
aux « Arts en Bourbonnais » à Vichy, puis à Cusset dans l’Allier
Busset et Orléat dans le Puy de Dôme
au 34ème salon de Ternay dans le Rhône
2012 Saint Laurent d’Agny dans le Rhône
2013 Salon Berthelot à Lyon, à Ambronay en Bourgogne
En plus du dessin et de son habilité manuelle, qui lui sont des dons naturels Gérard BRESSON possède l’imagination. Nul ne peut regarder ses sculptures et prétendre en avoir vu une semblle quelque part.
Il aime travailler l’argile, pour sa souplesse, son silence, sa douceur et son indulgence. Elle est pour lui la matière de la spontanéité. Il modèle ses terres cuites finement travaillées, fait naître des figures féminines empreintes de douceur et de grâce dans leurs moments de retirement où, bien à l’abri des regards indiscrets, elles se laissent aller à leurs petits secrets sans entraves ni témoins. Il met en relief ces moments privilégiés où la femme peut enfin être naturelle sans artifices ni spectateurs.
Il s’attache à saisir le mouvement synonyme de présence de vie. Il privilégie la légèreté sur la pesanteur, la mobilité sur le statisme, l’instantané sur la pose. Seule lui importe la ligne courbe fluide douce et apaisante.
Nées de ses mains de magicien, ces petits brins de femmes s’animent, elles se libèrent de la pesanteur et s’envolent de leur socle, légères, libres, vivantes.
Démarche artistique
On modèle la terre, en bas-relief, en rond de bosse, on moule, on coule du plâtre ou du ciment, on sculpte en taille directe des pierres tendres ou de l’andésite. La sculpture, c’est un peu de terre nourricière, une danse des doigts qui s’improvise, massant un corps ameubli. Au premier contact, la piste est froide, lisse et douce a la fois. Timidement, la paume s’incruste et la musique démarre
C’est un boléro. Les partenaires se jaugent. Ils veulent savoir qui va mener la danse. Le vainqueur dirigera le prochain tango, formant sa cavalière, l’entraînant où il veut.
La musique parfois entraîne les deux êtres à entrer en fusion. De cette union, de ces émotions exclusives, la terre devient enfin ronde, malléable et chargée de promesses. Ils peuvent entamer la valse en toute quiétude. Les mains virevoltent, le corps surgit, il faut le palper pour ensuite le parer de ses atours. La sculpture vit.